Laboratoires de biologie médicale extra hospitaliers

Rétrécissement du tissu entrepreneurial

Par rapport à l’année précédente, le nombre d’entreprises de la branche décroit fortement (–24,6 %). Cette décroissance est la résultante du mouvement de fusion des laboratoires qui se poursuit depuis plusieurs années. La valeur relativement moyenne du taux de rotation laisse supposer un certain renouvellement du tissu entrepreneurial.

Par rapport à 2008, le stock d’entreprises été divisé par 6. Le stock d'établissements suit un mouvement similaire mais nettement moins accentué. Cette double tendance montre un repli global du nombre de structures employeuses.

Depuis 2008, le nombre d’entreprises employeuses de la branche a diminué de – 2 138 unités. La tendance est continue sur toute la période.

 

Par rapport à 2008, la branche enregistre une progression des effectifs jusqu’en 2016 (+4 616 salariés). Cette tendance semble confirmée par les prévisions pour 2017, 2018 et 2019.

  Depuis 2008, la branche est caractérisée par un renforcement de la part des entreprises de 20 salariés et plus. Leur part progresse de +56,1 points. La part des autres tailles d'entreprises se réduit drastiquement.

Plus de la moitié des entreprises génère au moins 20 emplois en équivalent temps plein (ETP). Par rapport au tissu entrepreneurial du secteur, la branche se démarque nettement : très grande majorité d'entreprises de plus de 20 salariés et très faible part d'entreprises de moins de six salariés.

 

 

 

Prépondérance des entreprises sur trois régions

La concentration territoriale des entreprises de la branche varie fortement d’une région à l’autre. Les trois régions regroupant le plus d’entreprises employeuses sont :

  • l'Île-de-France (19,0 %) ;
  • l'Auvergne-Rhône-Alpes (10,6 %) ;
  • l'Occitanie (9,9 %).

À l’opposé, la Corse en accueille une part très réduite (0,9 %).

 

Depuis 2008, la branche est caractérisée par un renforcement de la part des entreprises de 20 salariés et plus. Leur part progresse de +56,1 points. La part des autres tailles d'entreprises se réduit drastiquement.

Plus de la moitié des entreprises génère au moins 20 emplois en équivalent temps plein (ETP). Par rapport au tissu entrepreneurial du secteur, la branche se démarque nettement : très grande majorité d'entreprises de plus de 20 salariés et très faible part d'entreprises de moins de six salariés.


 

Emplois très majoritairement féminins

Les emplois de la branche sont très majoritairement féminins : 87,3 % des salariés sont des femmes. Cette proportion est inférieure à la moyenne du secteur (89,6 %).

 Par rapport à 2008, la part des femmes dans l’emploi de la branche tend à diminuer jusqu’en 2016. Il baisse de 1,7 point. Les prévisions pour les années 2017 à 2019 anticipent le maintien de cette tendance.

Salariés plutôt âgés et variation selon la catégorie sociale

La proportion des salariés âgés de moins de 35 ans est la plus importante. Mais les salariés âgés de 50 ans et plus représentent le tiers des actifs.

 Au regard des évolutions constatées jusqu’en 2016 et des prévisions statistiques :

  • les moins de 35 ans voient leur poids relatif diminuer de – 1,4 point ;
  • la tranche d’âge intermédiaire s'affaiblit (–7,1 points) ;
  • le poids des seniors s'accentue (+8,5 points) pour à terme regrouper la plus forte proportion de salariés.
Prépondérance des professions intermédiaires
  • Les cadres sont faiblement représentés : 5,0 % contre 14,3 % pour le secteur.
  • La proportion de professions intermédiaires est la plus importante (51,1 %) et dépasse la part observée pour l'ensemble du secteur (34,6 %).
  • Le taux d’employés est largement inférieur à celui du secteur (35 % contre 45,7 %).
  • Les ouvriers sont peu nombreux, il s’agit essentiellement des chauffeurs livreurs et du personnel d’entretien.

 

Taux plutôt faible d'accès à la formation

La branche est caractérisée par une faiblesse relative dans l’accès à la formation professionnelle hors apprentissage. En effet, elle regroupe 14,4 % des salariés du secteur santé et est à l’origine de 3,3 % des actions de formation. Seuls 4,7 % des salariés ont suivi au moins une formation en 2019.

Au sein de la branche, c’est majoritairement par le plan de formation que les salariés enrichissent leurs compétences. Néanmoins, par rapport au secteur, le taux d’accès à ce dispositif est nettement plus faible. Les entreprises ayant mobilisé au moins un des dispositifs de formation sont globalement plus formatrices que l’ensemble du secteur.