Entreprises d’économistes de la construction

L'économie de la construction est un des trois domaines de la maîtrise d'œuvre avec l'architecture et la technique. Elle constitue un développement moderne de l'activité de métré ; son rôle est de prendre en compte la dimension économique d'un projet de construction. Les entreprises d'économie de la construction constituent une branche professionnelle. Elles disposent depuis peu d'un code NAF spécifique, le 7490A.

Renforcement du tissu entrepreneurial

Par rapport à 2008, le stock d’entreprises a fortement augmenté (+37,4 points). Le stock  d'établissements suit un mouvement similaire (+16,8 points). Cette double tendance montre une croissance globale du nombre de structures employeuses.

Depuis 2008, le nombre d’entreprises employeuses de la branche a augmenté de 250 unités. La tendance est continue sur toute la période.

 

 Par rapport à 2008, la branche enregistre une progression des effectifs jusqu’en 2016 (+537 salariés). Cette tendance semble confirmée par les prévisions pour 2017, 2018 et 2019.

 Depuis 2008, la branche est caractérisée par un renforcement de la part des entreprises d’un à deux salariés. Leur part progresse de +12,2 points au détriment des autres tailles d'entreprises.


 

 Concentration des entreprises sur trois régions

 La concentration territoriale des entreprises de la branche varie fortement d’une région à l’autre. Les trois régions regroupant le plus d’entreprises employeuses sont :

  • l'Auvergne-Rhône-Alpes (22,8 %) ;
  • l'Île-de-France (18,0 %) ;
  • l'Occitanie (10,7 %).

À l’opposé, la Corse en accueille une part très réduite (1,2 %).

 

  • La région Auvergne-Rhône-Alpes rassemble 22,5 % des salariés de la branche et son poids est plus important que pour l’ensemble du secteur (14,3 %).
  • L'Île-de-France est la seconde région pour l’emploi de la branche (22,3 %).
  • La Nouvelle-Aquitaine occupe la troisième place en nombre de salariés (8,7 %).

Ces trois régions regroupent 53,6 % des salariés de la branche.

 

Emplois majoritairement masculins                                                        

Les emplois de la branche sont majoritairement masculins : 59,2 % des salariés sont des hommes. Cette proportion est supérieure à la moyenne du secteur (51,3 %).  Par rapport à 2008, la part des femmes dans l’emploi de la branche varie peu jusqu’en 2016. Il oscille entre 40 % et 45 %. Les prévisions pour les années 2017 à 2019 anticipent le maintien de cette tendance.


                     

 Majorité de jeunes salariés et de professions intermédiaires

La proportion des salariés âgés de moins de 35 ans est la plus importante. Les salariés âgés de 50 ans et plus représentent moins du quart des actifs.

Au regard des évolutions constatées jusqu’en 2016 et des prévisions statistiques :

  • les moins de 35 ans voient leur poids relatif diminuer de – 8,4 points ;
  • la tranche d’âge intermédiaire se renforce (+9,1 points) ;
  • le poids des seniors est plutôt constant.

 Prépondérance des professions intermédiaires

  • Les cadres sont très faiblement représentés : 19,6 % contre 30,2 % pour le secteur.
  • La proportion de professions intermédiaires est la plus importante (48,2 %) et dépasse la part observée pour l'ensemble du secteur (46,1 %).
  • Le taux d’employés est supérieur à celui du secteur : 27,7 % contre 22,1 % pour le secteur.
  • Les ouvriers sont peu nombreux.

 

Taux moyen d'accès à la formation

La branche est caractérisée par une faiblesse relative dans l’accès à la formation professionnelle hors apprentissage. En effet, elle regroupe 5,7 % des salariés du secteur cadre de vie-technique et est à l’origine de 3,4 % des actions de formation. Seuls 12,3 % des salariés ont suivi au moins une formation en 2019.

Au sein de la branche, c’est majoritairement par le plan de formation que les salariés enrichissent leurs compétences. Néanmoins, par rapport au secteur, le taux d’accès à ce dispositif est plus faible. Les entreprises ayant mobilisé au moins un des dispositifs de formation utilisent moins le plan de formation mais plus souvent le contrat de professionnalisation que l’ensemble du secteur.