Entreprises d’expertise en automobile

L'expert en automobile se voit doté d'une existence légale par la mention de ses prérogatives dans le code de la route.
Il reçoit mandat de l'assurance ; sa fonction première est l'évaluation des dommages subis par un véhicule à moteur et la détermination de sa valeur avant sinistre.
L'exercice professionnel oblige celui qui a qualité d'expert à s'inscrire sur la liste nationale des experts en automobile.
Profession libérale, sans code NAF spécifique, elle s'exerce soit de façon autonome, soit en cabinet d'expertise.

Rétrécissement du tissu entrepreneurial

Par rapport à 2008, le stock d’entreprises a fortement diminué (-26 points). Selon les données disponibles, le stock d'établissements suit un mouvement similaire. Cette double tendance montre un repli global du nombres de structures employeuses.

 Par rapport à 2008, la branche enregistre une légère progression des effectifs jusqu'en 2016 (+44 salariés). Cette tendance semble confirmée par les prévisions pour 2017,2018 et 2019.

 Depuis 2008, la branche est caractérisée par un renforcement de la part des entreprises de 20 salariés et plus. Leur part progresse de +5,6 points. Cette progression se fait au détriment des entreprises de 3 à 9 salariés (-12,1 points).

 

Prépondérance des entreprises sur trois régions

La concentration territoriale des entreprises de la branche varie fortement d’une région à l’autre.
Les trois régions regroupant le plus d'entreprises employeuses sont : l'Île-de-France (14,9 %), l'Occitanie (13;2 %) et l'Auvergne-Rhône-Alpes (12,3%). A l'opposé, la Corse en accueille une part très réduite (0,4%).

  Les salariés sont également plus présents dans trois régions mais avec une répartition un peu différente de celle des entreprises.

  • L'Île-de-France rassemble 16,6 % des salariés de la branche mais son poids est moins important que pour l’ensemble du secteur (28,2 %).
  • La région Auvergne-Rhône-Alpes est la seconde région pour l’emploi de la branche (11,1 %).
  • La région Hauts–de-France occupe la troisième place en nombre de salariés (10,0 %).

Ces trois régions regroupent 37,6 % des salariés de la branche.

 

Minorité d'emplois féminins

Les emplois de la branche sont majoritairement masculins : 53,2 % des salariés sont des hommes. Cette proportion est supérieure à la moyenne du secteur (51,3 %).

 

 

Majorité de salariés d'âge intermédiaire et de professions intermédiaires

 La proportion des salariés âgés de 35 à 49 ans est la plus importante. Les salariés âgés de 50 ans et plus représentent moins d'un quart des actifs. Au regard des évolutions constatées jusqu'en 2016 et des prévisions statistiques :

  • les moins de 35 ans voient leur poids relatif diminuer de -4 points ;
  • la tranche d’âge intermédiaire s’affaiblit (-4,5 points) ;
  • le poids des seniors s’accentue (+7,5 points).

  Prépondérance des employés

  • Les cadres sont très faiblement représentés : 20,3 % contre 30,2 % pour le secteur.
  • La proportion de professions intermédiaires est la plus importante (30,2 %) mais est inférieure à la part observée pour l'ensemble du secteur (46,1 %).
  • Le taux d’employés est largement inférieur à celui du secteur (46,8 % contre 22,1%).
  • Les ouvriers sont peu nombreux. Il s'agit essentiellement du personnel d'entretien.

 

Taux élevé d'accès à la formation

La branche est caractérisée par un réel dynamisme dans l'accès à la formation professionnelle hors apprentissage. En effet, elle regroupe 9,8% des salariés du secteur cadre de vie-technique et est à l'origine de 20,5% des actions de formation. Ainsi, 28.5% des salariés ont suivi au moins une formation en 2019.

C'est majoritairement par le plan de formation que les salariés enrichissent leurs compétences. Par rapport au secteur, le taux d'accès à ce dispositif est nettement plus important. Les entreprises ayant mobilisé au moins un des dispositifs de formation utilisent plus souvent le plan de formation que l'ensemble du secteur.