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Rétrécissement du tissu entrepreneurial

Par rapport à 2008, le stock d’entreprises a fortement diminué (–16,0 points). Le stock d'établissements suit un mouvement similaire (–1,4 points). Cette double tendance montre un repli global du nombre de structures employeuses.

Depuis 2008, le nombre d’entreprises employeuses de la branche a diminué de 195 unités. La tendance a connu une inflexion en 2017.

 

Par rapport à 2008, la branche enregistre une baisse des effectifs jusqu’en 2016 (–198 salariés). Cette tendance semble s'inverser selon les prévisions pour 2017, 2018 et 2019.

 Depuis 2008, la branche est caractérisée par un renforcement de la part des entreprises d’un à deux salariés. Leur part progresse de +9,6 points.

Plus de la moitié des entreprises génère un à cinq emplois en équivalent temps plein (ETP). Par rapport au tissu entrepreneurial du secteur, les structures comptant moins de six salariés sont fortement sous-représentées. En revanche, les entreprises de plus de 9 ETP sont surreprésentées (+12,1 points).

 

Prépondérance des entreprises sur trois régions

La concentration territoriale des entreprises de la branche varie fortement d’une région à l’autre. Les trois régions regroupant le plus d’entreprises employeuses sont : l'Auvergne-Rhône-Alpes (15,0 %), l'Île-de-France (14,0 %), la Nouvelle-Aquitaine (13,2 %).

À l’opposé, la Corse en accueille une part très réduite (0,9 %).

  •  L'Île-de-France rassemble 17,3 % des salariés de la branche mais son poids est moins important que pour l’ensemble du secteur (28,2 %).
  • La région Auvergne-Rhône-Alpes est la seconde région pour l’emploi de la branche (14,2 %).
  • La Nouvelle-Aquitaine occupe la troisième place en nombre de salariés (11,5 %).

Ces trois régions regroupent 43,0 % des salariés de la branche.

 

Emplois très peu féminisés

Les emplois de la branche sont très majoritairement masculins : 68,8 % des salariés sont des hommes. Cette proportion est supérieure à la moyenne du secteur (51,3 %).

Par rapport à 2008, la part des femmes dans l’emploi de la branche varie peu jusqu’en 2016. Elle oscille entre 31 % et 33 %. Les prévisions pour les années 2017 à 2019 anticipent le maintien de cette tendance.

 

Majorité de jeunes salariés
et de professions intermédiaires

La proportion des salariés âgés de moins de 35 ans est la plus importante. Les salariés âgés de 50 ans et plus représentent moins du quart des actifs.

Au regard des évolutions constatées jusqu’en 2016 et des prévisions statistiques :

  • les moins de 35 ans voient leur poids relatif diminuer de – 10,6 points ;
  • la tranche d’âge intermédiaire se renforce (+7,4 points) ;
  • le poids des seniors s'accentue (+3,1 points). 
Prépondérance des professions intermédiaires
  • Les cadres sont très faiblement représentés : 7,9 % contre 30,2 % pour le secteur.
  • La proportion de professions intermédiaires est la plus importante (76,1 %) et dépasse la part observée pour l'ensemble du secteur (46,1 %).
  • Le taux d’employés est largement inférieur à celui du secteur (15 % contre 22,1 %).
  • Les ouvriers sont peu nombreux.

 

Taux très élevé d'accès à la formation

Au sein de la branche, c’est majoritairement par le plan de formation que les salariés enrichissent leurs compétences. Par rapport au secteur, le taux d’accès à ce dispositif est plus important. Les entreprises ayant mobilisé au moins un des dispositifs de formation utilisent nettement plus souvent le plan de formation que l’ensemble du secteur.

La branche est caractérisée par un réel dynamisme dans l’accès à la formation professionnelle hors apprentissage. En effet, elle regroupe 19,9 % des salariés du secteur cadre de vie-technique et est à l’origine de 21,5 % des actions de formation. Ainsi, 18,2 % des salariés ont suivi au moins une formation en 2019.