Pharmacie d’officine

Rétrécissement du tissu entrepreneurial

Par rapport à 2008, le stock d’entreprises a fortement diminué (–8,6 points). Cette tendance montre un repli global du nombre de structures employeuses.

L’article L 5125-17 du Code de santé publique stipulant qu'un pharmacien ne peut être propriétaire ou copropriétaire que d'une seule officine, il n'existe pas d'établissement.


 Par rapport à 2008, la branche enregistre une progression des effectifs jusqu’en 2016 (+ 1 663 salariés). Cette tendance semble ralentir selon les prévisions pour 2017, 2018 et 2019.

 

Plus de la moitié des entreprises génère trois à neuf emplois en équivalent temps plein (ETP). Par rapport au tissu entrepreneurial du secteur, les structures comptant moins de six salariés tendent à être sous-représentées.

Depuis 2008, la branche est caractérisée par un recul de la part des TPE (entreprises d’un à neuf salariés). Cette tendance est portée par les entreprises de 10 à 19 salariés.

 

Prépondérance des entreprises sur trois régions

La concentration territoriale des entreprises de la branche varie fortement d’une région à l’autre. Les trois régions regroupant le plus d’entreprises employeuses sont l'Île-de-France (16,9 %), l'Auvergne-Rhône-Alpes (12,1 %) et la Nouvelle-Aquitaine (10,3 %).À l’opposé, la Corse en accueille une part très réduite (0,6 %).

 

  L'Île-de-France rassemble 15,8 % des salariés de la branche et son poids est aussi important que pour l’ensemble du secteur (16,2 %).

  • La région Auvergne-Rhône-Alpes est la seconde région pour l’emploi de la branche (11,2 %).
  • L'Occitanie occupe la troisième place en nombre de salariés (9,8 %).

Ces trois régions regroupent 36,8 % des salariés de la branche.

 

Branche très féminisée

Les emplois de la branche sont très majoritairement féminins : 86,8 % des salariés sont des femmes. Cette proportion est inférieure à la moyenne du secteur (89,6 %).

Par rapport à 2008, la part des femmes dans l’emploi de la branche varie peu jusqu’en 2016. Il oscille entre 86,9 % et 87,2 %. Les prévisions pour les années 2017 à 2019 anticipent le maintien de cette tendance.

Branche jeune avec une majorité de professions intermédiaires

La proportion des salariés âgés de moins de 35 ans est la plus importante. Les salariés âgés de 50 ans et plus représentent moins du quart des actifs.

Au regard des évolutions constatées jusqu’en 2016 et des prévisions statistiques :

  • les moins de 35 ans voient leur poids relatif diminuer de – 3,4 points ;
  • la tranche d’âge intermédiaire s'affaiblit (– 3,5 points) ;
  • le poids des seniors s'accentue (+6,9 points).

 Prépondérance des professions intermédiaires

Les cadres sont fortement représentés : 26,4 % contre 14,3 % pour le secteur.

  • La proportion de professions intermédiaires est également importante (55,0 %) et dépasse la part observée pour l'ensemble du secteur (34,6 %).
  • Le taux d’employés est largement inférieur à celui du secteur (13,4 % contre 45,7 %).
  • Les ouvriers sont peu nombreux, il s’agit essentiellement du personnel d’entretien.

 

 

Taux très élevé d'accès à la formation

La branche est caractérisée par un réel dynamisme dans l’accès à la formation professionnelle hors apprentissage. En effet, elle regroupe 36,9 % des salariés du secteur santé et est à l’origine de 66,8 % des actions de formation. Ainsi, 31,1 % des salariés ont suivi au moins une formation en 2019.

Au sein de la branche, c’est majoritairement par le plan de formation que les salariés enrichissent leurs compétences. Par rapport au secteur, le taux d’accès à ce dispositif est nettement plus   important. Les entreprises ayant mobilisé au moins un des dispositifs de formation utilisent plus souvent le plan de formation que l’ensemble du secteur.