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Il existe deux types de commissaires-priseurs :
Le commissaire-priseur salarié d’un office de commissaire-priseur judiciaire ou d’une société de ventes volontaires propose, lors de ventes aux enchères publiques, du mobilier, des objets d’arts, du matériel industriel, des véhicules, du vin, des chevaux…, qu’ils soient mis en vente par des particuliers ou des entreprises (ventes volontaires), ou qu’ils proviennent de saisies judiciaires (ventes judiciaires). Il opère dans une salle ou un hôtel des ventes.
Réalisation des expertises et prisées
Organisation et promotion de la vente aux enchères
Animation des ventes aux enchères
Relations commerciales
Gestion de l’entreprise
La formation pour accéder au métier est longue, exigeante et sélective.
Il faut être titulaire d’une double licence en droit et en histoire de l’art ou équivalents (arts appliqués, archéologie, arts plastiques) pour pouvoir passer l’examen d’accès au stage de commissaire-priseur (organisé une fois par an) à l’issue duquel seule une vingtaine de candidats sont retenus.
À la suite de ce stage rémunéré de deux ans (dont six mois dans un office de commissaire-priseur judiciaire), un certificat de bon accomplissement est délivré par le Conseil des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques (CVV). Il permet d’exercer le métier, notamment pour diriger des ventes volontaires d’objets aux enchères publiques. Pour diriger des ventes judiciaires, le commissaire-priseur devra passer l’examen d’aptitude à la profession de commissaire-priseur judiciaire.
Outre cette voie universitaire, la voie professionnelle est ouverte aux salariés (clercs principalement) qui justifient d’au moins sept années de pratique professionnelle au sein d’un office judiciaire ou chez un opérateur de ventes volontaires. Ils peuvent présenter directement l’examen d’aptitude volontaire et, en cas de succès, être habilités à diriger les ventes.
Les postes de commissaire-priseur salarié sont convoités mais rares. Le stage joue un grand rôle dans la construction des carrières. Pour certains, il permet également de devenir salarié ou associé, voire de prendre la succession de l’office. Il est pour tous l’occasion de se constituer un réseau professionnel qu’ils mobiliseront tout au long de leur carrière.
La profession va connaître de profondes évolutions. Le 1er juillet 2022, la nouvelle profession de commissaire de justice verra le jour. Elle fusionne les attributions des commissaires-priseurs judiciaires et des huissiers de justice. Au 1er juillet 2026, il n’existera plus qu’une seule profession : commissaire de justice.